Discours du Recteur de l'UNEPH à l'occasion de la graduation de la 12e promotion de la FSIL.
Révérend Père Fritz DESIRE, Président du Comité Permanent de
l’Eglise Episcopale d’Haïti et du Haut Conseil de l’UNEPH,
Révérend Père Michelin SAINT-LOUIS, membre du Comité Permanent
et Directeur de l’Hôpital Ste-Croix,
Distingués membres du Clergé,
Madame la Doyenne de la FSIL,
Mesdames et Messieurs les Membres du Corps Professoral,
Distingués invités / imposante délégation d’outre-mer ;
Mesdames, Messieurs,
Chers parents,
Etudiants, étudiantes,
Chers Récipiendaires.
Une noble tradition,
cultivée à l’intérieur de notre institution, veut qu’au cours d’une telle
cérémonie, le Recteur parle au nom de la grande famille de l’Université
Episcopale d’Haïti. Je suis heureux de le faire ce matin.
Pour commencer, je
voudrais d’abord saluer la présence du Président du Comité Permanent de
l’Eglise Episcopale d’Haïti, le Rév. Père Fritz DESIREet celle de l’Archidiacre
Michelin SAINT-LOUIS, Membre du Comité permanent et Directeurde l’Hôpital
Ste-Croix de Léogane.
Je présente mes plus
vives félicitationsà la Doyenne de la FSIL, Mme Hilda ALCINDOR pour son
dynamisme, son courage et sa persévéranceà la tête de cette Faculté qui tient
le flambeau en matière de connaissance et de savoir-faire dans le domaine des
soins infirmiers.
Cette année encore, le
Rectorat éprouve un motif d’orgueil et de fierté devant les succès que la FSIL
continue d’accumuler sur sa route, en dépit des difficultés qu’elle a vécues
dans un milieu où les avatars se comptent à chaque pas.
Grâceà votre
résilience, Madame la Doyenne, nous sommes arrivés à cette douzièmejournée de graduation.
Je lis la joie débordante qui brûle le cœur des gradué (es) en une occasion si
exceptionnelle.
Chers (ères) Récipiendaires,
Nous célébrons ce matin
votre remise de diplômes. Pour vous, aucune autre journée n’est comme celle
d’aujourd’hui. C’est la journée pour laquelle vous avez travaillé. Et nous
savons que cela n’a pas été facile. En effet, suivre un cursus à l’Université
requiert beaucoup de sacrifices. Vous avez dû faire ressortir le meilleur de vous-mêmes.
Vous avez désormais les connaissances, les compétences et les capacitésnécessaires
pour rendre la vie des autres meilleure. Vous êtesarrivées à une étape de votre
vie. C’est un nouvel horizon qui s’ouvre d’ores et déjà devant vous. C’est le
moment de réfléchir sur la prochaine étape àenvisager et la nouvelle voie à
prendre. Certes, vous ne serez pas seuls sur le chemin. Vous avez beaucoup de
devanciers avant vous qui sont, en pleine carrière, ouen train de poursuivre
des études à un niveau plus avancé. Je suis confiant qu’ils seront disposésà
vous aider quelle que soit l’option que vous voudrez choisir.
Chers (ères) diplômés
(ées), les perspectives sont multiples et vous vous posez beaucoup de
questions. L’une d’elles est celle-ci : » Comment puis-je mener une
vie respectable et enrichissante ? » Cela veut dire une vie qui
contribue aux grands objectifs de combattre la maladie, la pauvreté et l’ignorance ;
une vie qui permet aux autres de poursuivre leursrêves ; une vie qui
s’appuie sur les connaissances que vous avez acquises et qui vous stimule à
continuer d’apprendre et de grandir.
Vous n’êtes pas les
seuls à vous demander comment rendre notre monde plus juste et plus prospère.
Dans ce monde bouleversé, nous sommes tous aux prises avec cette question. Mais
nous n’ignorons pasque la réponse se trouve dans cette problématiquedécisive :
Comment puis-je faire la différence ? Cela passe par une vision qui reflète
le besoin d’être un modèle qui inspirerait notre environnement à se fixer des
objectifs plus ambitieux.
Je sais que la FSIL
est attachéeàrépondreà des normes d’excellence. A ce titre, elle rejoint la
vision de l’UNEPH de devenir une Université qui soit le creuset de la
recherche, de la formation et qui s’ouvre aux frontières des connaissances
scientifiques et humanistes, propageant l’intelligence, la confiance, la
volonté, avec un potentiel incroyable d’améliorer notre monde.
Aujourd’hui, notre Université
est hantée par le désir d’offrir aux étudiants en sciences de la santé : médecine,
sciences infirmières, sciences de réhabilitation de meilleures possibilités de
stages pratiques. C’est en ce sens que je suis en train d’étudier avec les
instances de l’Eglise Episcopale d’Haïti, Communion Anglicane comment convertir
l’Hôpital Ste-Croix de Léogane en un Hôpital Universitaire élargissant sa
vocation à la formation de nos jeunes universitaires pour de meilleurs services
à la Communauté. L’Hôpitalreprésenterait une force transformatrice pour le
secteur de la santé dans le Département de l’Ouest. En tant que centre
hospitalier universitaire, il formera des professionnelsexceptionnelsen matière
de la santé. En outre, il soutiendra la mise en œuvre des recherches qui
contribuerontà relever les défis liés à la santé en Haïti.
Le Rectorat reste
optimiste quant à la qualité de la formation que l’UNEPH entend offrir aux
futures générations. L’UNEPH compte sur le soutien des organismes d’aide afin
de réaliser ses ambitieux objectifs.
Chers récipiendaires,
Je vous félicite pour
votre détermination et votre acharnement remarquable au travail. Cette cérémonie
marque un acquis extraordinaire dans votre vie.
Je voudrais maintenant
féliciter le Corps professoral qui s’est donnéentièrement pour faire de vous ce
que vous êtes aujourd’hui. Ils doivent mériter toute votre estime quand on considère
que l’annéeacadémique, qui vient de s’achever au prix de grands sacrifices, a
été particulièrement difficile.
Je profite de cette
occasion pour féliciter aussi vos parents pour les sacrifices consentis tout au
long de votre formation.
Je ne voudrais pas
terminer sans présenter mes propos de remerciements au Président et aux membres
du Conseil Permanent qui ont fait le déplacement en vue de donner un cachet
particulier à la cérémonie du jour.
L’accompagnement que le Comité permanent donneà
l’Université est incontestable. Et nous avons commencéà en bénéficier.
Mes remerciements s’adressent
aussi aux récipiendaires pour avoir fait le choix éclairé de l’UNEPH à travers
la FSIL.
Je réitère mes félicitationsà
la Doyenne Hilda ALCINDOR pour la tâche combien difficile qu’elle réaliseà la tête
de la FSIL. Je termine pour lui dire que son travailva se perpétuerà travers
les récipiendaires de ce matin, comme il a déjà produit des effets bénéfiques à
travers les onze promotions qui sont déjà graduées de la FSIL.
Enfin, je souhaite que
nos récipiendairesreprésentent un signe d’espérance pour notre peuple, par le
bienfait qu’il trouvera en eux, un modèle pour notre jeunesse assoiffée de savoirs
par leur science, leur humilité et leur esprit de service et un atout précieux
pour notre société par les valeurs qu’ils incarneront en elle.
Je vous remercie.
Dr.
Lucien Jean BERTNARD